Barbara est une mère, une épouse et une infirmière de formation qui vit avec le cancer
du sein métastatique. Elle a pris sa santé en main et a tout fait pour obtenir un diagnostic. Entourée d’un
important réseau de soutien composé de parents, d’amis et de connaissances, elle peut mieux vivre avec le
cancer du sein métastatique.
Voici l’histoire de Barbara.
Diagnostic : En août 2014, j’ai senti une bosse dans mon dos. Je suis allée consulter un médecin. Comme je continuais à avoir de la difficulté à respirer et que je me sentais faible, j’ai décidé de consulter à nouveau. Un jour, après m’être rendue à l’hôpital en ambulance, un examen a permis de déceler que mes poumons se remplissaient de liquide. Infirmière de formation, j’ai compris qu’il s’agissait de métastases dans mes poumons. Et que c’était une rechute du cancer que j’avais eu sept ans plus tôt.
C’était une catastrophe! En une semaine, je suis passée à une hospitalisation d’urgence, intubée au niveau du thorax. Lorsque mes proches sont venus me visiter à l’hôpital, je leur ai appris la nouvelle. Ce fut un vrai tsunami pour nous tous! Je me sentais pourtant en forme! J’avais fait du jogging tout l’été avec mon mari et ma famille.
La vie avec le cancer du sein métastatique : J’ai dû arrêter le travail par manque d’énergie et en raison de la faiblesse de mon système immunitaire. Je fais par contre encore du yoga quatre fois par semaine. Aujourd’hui, je me sens bien. Je profite de la vie. Ce qui me motive, jour après jour, ce sont mes relations avec ma fille, mon mari, mes sœurs, mes parents, mes amis, etc. Je croque dans la vie! J’aime aussi me ressourcer dans la nature. La vie est belle!
La notion du temps est complexe. Le temps, c’est maintenant. Je ne vois plus le temps de la même façon depuis mon diagnostic. Je consacre plus de temps aux choses qui m’intéressent et aux gens que j’aime. Je prends le temps de prendre soin de moi. Je veux qu’on me perçoive comme une personne qui vit avec passion, qui donne beaucoup d’amour et qui, surtout, n’a pas peur d’en recevoir.
Pour soutenir les personnes atteintes du cancer du sein métastatique, il faut d’abord continuer à les traiter comme des personnes normales. Il faut éviter de leur accoler une étiquette et d’avoir une attitude de pitié ou de tristesse. On parle peu du cancer du sein métastatique, puisque le mot « métastase » effraie. Les gens sont mal à l’aise qu’il s’agisse d’un cancer encore incurable à ce jour. Il y a aussi tant à connaître sur le cancer du sein. Comme la forme métastatique semble moins fréquente, on en parle moins.
J’aimerais dire aux gens de se fier à leur intuition. J’ai été mal diagnostiquée à deux reprises. J’ai persisté, puisque je savais que ce n’était pas mon état normal. Il faut être à l’écoute de son corps et de sa petite voix intérieure.
Voici l’histoire de Barbara.
Diagnostic : En août 2014, j’ai senti une bosse dans mon dos. Je suis allée consulter un médecin. Comme je continuais à avoir de la difficulté à respirer et que je me sentais faible, j’ai décidé de consulter à nouveau. Un jour, après m’être rendue à l’hôpital en ambulance, un examen a permis de déceler que mes poumons se remplissaient de liquide. Infirmière de formation, j’ai compris qu’il s’agissait de métastases dans mes poumons. Et que c’était une rechute du cancer que j’avais eu sept ans plus tôt.
C’était une catastrophe! En une semaine, je suis passée à une hospitalisation d’urgence, intubée au niveau du thorax. Lorsque mes proches sont venus me visiter à l’hôpital, je leur ai appris la nouvelle. Ce fut un vrai tsunami pour nous tous! Je me sentais pourtant en forme! J’avais fait du jogging tout l’été avec mon mari et ma famille.
La vie avec le cancer du sein métastatique : J’ai dû arrêter le travail par manque d’énergie et en raison de la faiblesse de mon système immunitaire. Je fais par contre encore du yoga quatre fois par semaine. Aujourd’hui, je me sens bien. Je profite de la vie. Ce qui me motive, jour après jour, ce sont mes relations avec ma fille, mon mari, mes sœurs, mes parents, mes amis, etc. Je croque dans la vie! J’aime aussi me ressourcer dans la nature. La vie est belle!
La notion du temps est complexe. Le temps, c’est maintenant. Je ne vois plus le temps de la même façon depuis mon diagnostic. Je consacre plus de temps aux choses qui m’intéressent et aux gens que j’aime. Je prends le temps de prendre soin de moi. Je veux qu’on me perçoive comme une personne qui vit avec passion, qui donne beaucoup d’amour et qui, surtout, n’a pas peur d’en recevoir.
Pour soutenir les personnes atteintes du cancer du sein métastatique, il faut d’abord continuer à les traiter comme des personnes normales. Il faut éviter de leur accoler une étiquette et d’avoir une attitude de pitié ou de tristesse. On parle peu du cancer du sein métastatique, puisque le mot « métastase » effraie. Les gens sont mal à l’aise qu’il s’agisse d’un cancer encore incurable à ce jour. Il y a aussi tant à connaître sur le cancer du sein. Comme la forme métastatique semble moins fréquente, on en parle moins.
J’aimerais dire aux gens de se fier à leur intuition. J’ai été mal diagnostiquée à deux reprises. J’ai persisté, puisque je savais que ce n’était pas mon état normal. Il faut être à l’écoute de son corps et de sa petite voix intérieure.