Donna est une épouse et une mère qui a reçu son premier diagnostic de cancer en 1994;
c’est toutefois en 2004 qu’on lui a annoncé qu’elle était atteinte d’un cancer du sein métastatique.
Elle a pu être témoin de belles avancées dans le traitement du cancer et raconte son histoire pour donner
de l’espoir.
Voici l’histoire de Donna.
Diagnostic : Au début, je n’avais pas de masse. J’avais un cancer canalaire qui s’est déclaré en octobre 1994. À l’époque, personne ne croyait que ça puisse être un cancer. Ça, c’était en 1994; maintenant, on est en 2017. Rien d’anormal dans les tests, jusqu’à ce que ça n’aille plus. On aurait dû m’opérer pour découvrir pourquoi il s’écoulait toujours du sang de mon mamelon gauche. Après une biopsie qui a confirmé que j’avais un cancer, j’ai choisi de subir une mastectomie double et de recevoir une chimiothérapie ensuite. Un de mes ganglions lymphatiques du côté gauche était atteint. Près de dix ans s’étaient écoulés, mais j’ai senti une masse en 2004. Trois semaines plus tard, on découvrait une tumeur maligne sur ma cicatrice. C’était la première métastase.
Traitement : J’ai subi une radiothérapie qui a été efficace jusqu’en 2010, puis on a trouvé des cellules cancéreuses dans les 2,25 litres de liquide qu’on m’avait extrait autour des poumons. À ce moment-là, on m’a envoyée voir un spécialiste à Fredericton. Il m’a renvoyée à Moncton pour commencer une chimiothérapie. Ce médecin m’a annoncé que j’allais mourir et que la chimiothérapie me procurerait un peu de temps.
Je ne voulais pas faire de chimio, mais ma fille m’a demandé d’essayer, alors je l’ai fait pour elle. Le traitement a fonctionné – je suis toujours vivante. Mon cancer est logé dans la membrane qui entoure mes deux poumons et n’a pas progressé depuis 2013.
J’écris sur Facebook comment je me sens, comment s’est déroulé mon dernier cycle de chimio ou quels sont les résultats de ma dernière tomodensitométrie. Je précise que j’écris tout ça pour les gens qui viennent de recevoir un diagnostic; je veux qu’ils sachent qu’en 20 ans, j’ai vu beaucoup de bonnes choses se produire pour les patients atteints d’un cancer.
La vie avec un cancer du sein métastatique : Je ne peux pas dire que je vis normalement, mais je m’en tire plutôt bien. Je parle de tout cela parce que ce ne sont pas toutes les personnes atteintes de cancer qui seront aussi chanceuses que moi. C’est toute une épreuve que de suivre une chimio et d’être malade et sans énergie, en sachant que tout repose sur son mari. Le bout agréable est celui que je vis maintenant, c’est-à-dire que je sais que les résultats de ma dernière tomodensitométrie sont bons, qu’ils le sont depuis un an, et que mes résultats d’analyses sanguines semblent bons aussi. Tout ça grâce à un nouveau traitement que j’ai commencé en mai 2016. Ce que je retiens de tout ça, c’est l’importance de l’espoir.
Voici l’histoire de Donna.
Diagnostic : Au début, je n’avais pas de masse. J’avais un cancer canalaire qui s’est déclaré en octobre 1994. À l’époque, personne ne croyait que ça puisse être un cancer. Ça, c’était en 1994; maintenant, on est en 2017. Rien d’anormal dans les tests, jusqu’à ce que ça n’aille plus. On aurait dû m’opérer pour découvrir pourquoi il s’écoulait toujours du sang de mon mamelon gauche. Après une biopsie qui a confirmé que j’avais un cancer, j’ai choisi de subir une mastectomie double et de recevoir une chimiothérapie ensuite. Un de mes ganglions lymphatiques du côté gauche était atteint. Près de dix ans s’étaient écoulés, mais j’ai senti une masse en 2004. Trois semaines plus tard, on découvrait une tumeur maligne sur ma cicatrice. C’était la première métastase.
Traitement : J’ai subi une radiothérapie qui a été efficace jusqu’en 2010, puis on a trouvé des cellules cancéreuses dans les 2,25 litres de liquide qu’on m’avait extrait autour des poumons. À ce moment-là, on m’a envoyée voir un spécialiste à Fredericton. Il m’a renvoyée à Moncton pour commencer une chimiothérapie. Ce médecin m’a annoncé que j’allais mourir et que la chimiothérapie me procurerait un peu de temps.
Je ne voulais pas faire de chimio, mais ma fille m’a demandé d’essayer, alors je l’ai fait pour elle. Le traitement a fonctionné – je suis toujours vivante. Mon cancer est logé dans la membrane qui entoure mes deux poumons et n’a pas progressé depuis 2013.
J’écris sur Facebook comment je me sens, comment s’est déroulé mon dernier cycle de chimio ou quels sont les résultats de ma dernière tomodensitométrie. Je précise que j’écris tout ça pour les gens qui viennent de recevoir un diagnostic; je veux qu’ils sachent qu’en 20 ans, j’ai vu beaucoup de bonnes choses se produire pour les patients atteints d’un cancer.
La vie avec un cancer du sein métastatique : Je ne peux pas dire que je vis normalement, mais je m’en tire plutôt bien. Je parle de tout cela parce que ce ne sont pas toutes les personnes atteintes de cancer qui seront aussi chanceuses que moi. C’est toute une épreuve que de suivre une chimio et d’être malade et sans énergie, en sachant que tout repose sur son mari. Le bout agréable est celui que je vis maintenant, c’est-à-dire que je sais que les résultats de ma dernière tomodensitométrie sont bons, qu’ils le sont depuis un an, et que mes résultats d’analyses sanguines semblent bons aussi. Tout ça grâce à un nouveau traitement que j’ai commencé en mai 2016. Ce que je retiens de tout ça, c’est l’importance de l’espoir.