Nouvellement mariée, Cloé n’avait que 23 ans lorsqu’elle a reçu son diagnostic. Elle a fait
connaître son histoire pour sensibiliser le public au cancer du sein métastatique.
À la douce mémoire de Cloé.
Diagnostic : L’annonce du diagnostic a été le pire jour de ma vie. C’était comme un cauchemar, j’étais complètement déstabilisée. Chaque fois que je devais me présenter à l’hôpital, mes parents m’accompagnaient; mais, cette fois-ci, j’étais seule avec mon conjoint. Nous avions l’impression que les moments difficiles étaient derrière nous, puisque j’étais en rémission depuis maintenant six mois.
J’ai annoncé la nouvelle à mes parents sans ménagement au téléphone. Heureusement, je n’ai pas eu à l’annoncer à mes amis, car mes parents l’ont fait pour moi, ce qui m’a enlevé un poids énorme.
Traitement - Ce sont principalement mon conjoint – nous sommes mariés depuis cet été – et mes parents qui se relayent à la maison pour les traitements et les rendez-vous. J’ai aussi une jeune sœur âgée de trois ans qui me motive à me battre contre la maladie.
À 23 ans, après mon premier diagnostic du cancer du sein, j’ai subi une mastectomie totale. De nouvelles douleurs au thorax m’ont amenée à consulter et c’est à ce moment qu’on m’a découvert des métastases aux poumons. Il n’y a pourtant aucun cancer dans la famille…
Vivre avec le cancer du sein métastatique - Avant mon diagnostic, je vivais comme si j’avais un temps infini devant moi. Quand on est dans la vingtaine, on ne pense pas à la mort. Maintenant, je me sens bien. J’ai appris à vivre avec le diagnostic, bien que ce soit toujours des montagnes russes!
Avant mon diagnostic du cancer du sein métastatique, je n’avais pas de projets, je ne savais pas ce que je voulais. Aujourd’hui, je sais ce que je veux accomplir. Je tiens à mon mari, à ma famille, à mes amis et je veux voir grandir ma jeune sœur. J’ai même développé un intérêt pour les produits naturels. J’aimerais un jour créer mes propres produits! Je souhaite aussi écrire et partager mon histoire, comme publier un livre.
Je veux être reconnue comme une personne qui a réussi à se découvrir et à se dépasser malgré les événements et les embûches. J’aimerais être porteuse d’un message d’espoir pour celles atteintes d’un cancer du sein métastatique. Je veux leur dire que ce n’est pas si fataliste, que ce n’est pas nécessairement la fin.
Il est tout de même important que les gens comprennent notre détresse. Les gens sont tellement mal informés qu’ils banalisent la maladie. Ils veulent dédramatiser et détendre l’atmosphère, mais au contraire, c’est pire que de nous écouter.
Les gens parlent peu du cancer du sein métastatique parce que c’est tabou. On préfère les histoires aux fins heureuses.
Je suis reconnaissante d’avoir plus de force et d’énergie qu’en début d’année. Je rends grâce. Je ne pense pas à la fin de ma vie.
À la douce mémoire de Cloé.
Diagnostic : L’annonce du diagnostic a été le pire jour de ma vie. C’était comme un cauchemar, j’étais complètement déstabilisée. Chaque fois que je devais me présenter à l’hôpital, mes parents m’accompagnaient; mais, cette fois-ci, j’étais seule avec mon conjoint. Nous avions l’impression que les moments difficiles étaient derrière nous, puisque j’étais en rémission depuis maintenant six mois.
J’ai annoncé la nouvelle à mes parents sans ménagement au téléphone. Heureusement, je n’ai pas eu à l’annoncer à mes amis, car mes parents l’ont fait pour moi, ce qui m’a enlevé un poids énorme.
Traitement - Ce sont principalement mon conjoint – nous sommes mariés depuis cet été – et mes parents qui se relayent à la maison pour les traitements et les rendez-vous. J’ai aussi une jeune sœur âgée de trois ans qui me motive à me battre contre la maladie.
À 23 ans, après mon premier diagnostic du cancer du sein, j’ai subi une mastectomie totale. De nouvelles douleurs au thorax m’ont amenée à consulter et c’est à ce moment qu’on m’a découvert des métastases aux poumons. Il n’y a pourtant aucun cancer dans la famille…
Vivre avec le cancer du sein métastatique - Avant mon diagnostic, je vivais comme si j’avais un temps infini devant moi. Quand on est dans la vingtaine, on ne pense pas à la mort. Maintenant, je me sens bien. J’ai appris à vivre avec le diagnostic, bien que ce soit toujours des montagnes russes!
Avant mon diagnostic du cancer du sein métastatique, je n’avais pas de projets, je ne savais pas ce que je voulais. Aujourd’hui, je sais ce que je veux accomplir. Je tiens à mon mari, à ma famille, à mes amis et je veux voir grandir ma jeune sœur. J’ai même développé un intérêt pour les produits naturels. J’aimerais un jour créer mes propres produits! Je souhaite aussi écrire et partager mon histoire, comme publier un livre.
Je veux être reconnue comme une personne qui a réussi à se découvrir et à se dépasser malgré les événements et les embûches. J’aimerais être porteuse d’un message d’espoir pour celles atteintes d’un cancer du sein métastatique. Je veux leur dire que ce n’est pas si fataliste, que ce n’est pas nécessairement la fin.
Il est tout de même important que les gens comprennent notre détresse. Les gens sont tellement mal informés qu’ils banalisent la maladie. Ils veulent dédramatiser et détendre l’atmosphère, mais au contraire, c’est pire que de nous écouter.
Les gens parlent peu du cancer du sein métastatique parce que c’est tabou. On préfère les histoires aux fins heureuses.
Je suis reconnaissante d’avoir plus de force et d’énergie qu’en début d’année. Je rends grâce. Je ne pense pas à la fin de ma vie.