Nalie n’avait que 24 ans lorsqu’elle a reçu son premier diagnostic de cancer. Elle a participé à
la collecte de centaines de milliers de dollars pour la recherche sur le cancer et a entrepris de décrire en ligne
son parcours avec le cancer du sein métastatique pour mieux sensibiliser les gens à la maladie.
Voici l’histoire de Nalie.
Diagnostic : J’étais une jeune femme active et en santé âgée de 24 ans – rarement malade, très sportive, toujours en train de m’entraîner. Puis, soudainement, j’ai senti des bosses dans mon sein gauche. J’ai fait un bilan de santé. Mon médecin a affirmé que les bosses étaient normales, que les femmes dans la vingtaine ont des seins grumeleux en raison des hormones ou des règles ou que ça pouvait être un adénofibrome ou un kyste. Toutefois, elle m’a indiqué de passer un examen et m’a remis une demande de consultation. Or, comme personne ne semblait s’inquiéter, je n’ai pas considéré cette démarche comme étant une priorité. J’ai composé le numéro de téléphone indiqué sur la demande, mais on m’a presque immédiatement dit qu’ils ne faisaient pas de mammographies chez les femmes de moins de 40 ans. J’ai donc pensé : « Oh! D’accord! Si vous ne faites pas de mammographies chez les femmes de moins de 40 ans, je n’ai évidemment rien de grave. »
Une année s’est écoulée, je suis retournée voir mon médecin de famille qui m’a demandé si j’avais subi l’examen. Je lui ai raconté ce qui était arrivé, et elle a répondu : « Je n’ai pas dit mammographie » et a entouré et surligné le mot « échographie ». C’était le reflet de l’étendue de mon inconscience et de mon ignorance au sujet du cancer du sein. Je ne savais même pas que l’échographie mammaire existait. À ce moment-là, j’ai montré la demande de consultation à ma mère, et nous sommes allées dans une clinique privée pour que je puisse passer immédiatement une échographie. Les résultats de l’échographie laissaient d’emblée soupçonner un problème. Ils m’ont donc demandé de revenir le lendemain pour une biopsie, et d’un examen à l’autre… j’ai appris que j’étais atteinte d’un cancer du sein de stade 2 – à 24 ans. Un plan de traitement a été établi : chimiothérapie, mastectomie et radiothérapie.
Traitement – Je ne connaissais rien de la chimiothérapie, je ne savais pas ce qu’était une mastectomie ni la radiothérapie – je vivais un jour à la fois. Comme je ne savais pas grand-chose sur le cancer non plus, je suivais le courant. Je pensais : « OK, c’est ma bataille ». Comme j’aime les sports, c’est comme cela que j’ai vu la situation : presque comme un tournoi. Une partie à la fois jusqu’à ce que tu atteignes le fil d’arrivée. C’était ma façon de voir les choses. J’ai suivi tous les traitements et j’ai subi une mastectomie totale, donc toute la partie atteinte a été enlevée, et j’ai traversé le fil d’arrivée en 2014. J’étais « guérie » : quel bonheur!
J’ai fêté. J’ai fait tout ce que j’ai voulu faire. J’ai voyagé, j’ai écrit un livre numérique sur la chimiothérapie destiné aux jeunes femmes parce que j’avais l’impression qu’il y avait peu de renseignements disponibles auxquels elles pouvaient s’identifier. Je me suis engagée. J’ai documenté et partagé tout mon parcours rattaché au cancer en publiant en ligne des billets et des vidéos sur un blogue. J’ai participé à des campagnes sur les réseaux sociaux pour inciter les femmes de tout âge à faire l’auto-examen des seins, le premier de chaque mois. Au cours des 4 dernières années, j’ai participé à la collecte de centaines de milliers de dollars pour la recherche sur le cancer en courant 5 km à la Course à la vie. Je voulais simplement faire tout ce que je pouvais pour sensibiliser les gens, redonner et réaliser mes rêves – ce qui a donné naissance à l’émission The Nalie Show.
J’ai toujours voulu avoir mon propre talk-show. Je voulais simplement montrer que nous livrons tous, peu importe d’où nous venons, nos propres batailles et que nous devons vivre pleinement notre vie. Nous devons être reconnaissants pour la vie et nous concentrer sur les merveilleuses choses que nous avons au lieu de nous plaindre pour celles que nous n’avons pas. Je voulais juste prouver aux gens que nous éprouvons tous des difficultés, mais que nous pouvons les surmonter si nous changeons notre point de vue et reconnaissons la beauté dans nos batailles.
Diagnostic – Donc, tout allait bien, et 2017 devait être mon année chanceuse. C’était l’année où tous mes rêves deviendraient réalité. Puis, le 6 janvier, je me suis rendue à la salle d’urgence. Mon copain m’y a forcée parce que j’avais une toux sèche qui perdurait. Encore une fois, je n’étais pas inquiète – j’étais guérie – 3 années s’étaient écoulées. Je m’entraînais de nouveau, je retrouvais mes forces et mes cheveux avaient repoussé. J’ai passé une radiographie qui a révélé que mes poumons étaient couverts de petits nodules. C’est à ce moment-là qu’on m’a de nouveau annoncé que j’avais le cancer et qu’il était métastatique.
Vivre avec le cancer du sein métastatique – Je n’avais vu le mot « métastatique » que dans des publications sur les réseaux sociaux à la mémoire de femmes qui nous avaient quittés. Je croyais que ma vie était finie, que c’était terminé. J’allais mourir à 28 ans. L’une des choses les plus importantes que le cancer du sein métastatique m’a apprises, c’est la fausse perception qu’a la société en général, et même le milieu de la lutte contre le cancer, de ce qui distingue le cancer du sein du cancer du sein métastatique. Ce n’est pas la même chose. Il s’agit de deux types de cancers, de parcours et d’états d’esprit totalement différents. Ce qu’il y a de bien dans le partage de mon parcours initial en ligne est qu’un grand nombre de personnes qui ont communiqué avec moi luttaient contre le cancer métastatique depuis 10 ou 15 ans.
Pour moi, c’est un signe d’espoir, et je veux être celle qui va le prouver. J’ai maintenant reçu 6 cycles de chimiothérapie et, selon les scintigraphies, les résultats sont excellents – mes poumons étaient couverts de nodules, et maintenant il ne reste que quelques taches. Au premier diagnostic, j’ai mordu dans la vie à pleines dents. Je continue de le faire, mais avec encore plus d’ardeur.
Voici l’histoire de Nalie.
Diagnostic : J’étais une jeune femme active et en santé âgée de 24 ans – rarement malade, très sportive, toujours en train de m’entraîner. Puis, soudainement, j’ai senti des bosses dans mon sein gauche. J’ai fait un bilan de santé. Mon médecin a affirmé que les bosses étaient normales, que les femmes dans la vingtaine ont des seins grumeleux en raison des hormones ou des règles ou que ça pouvait être un adénofibrome ou un kyste. Toutefois, elle m’a indiqué de passer un examen et m’a remis une demande de consultation. Or, comme personne ne semblait s’inquiéter, je n’ai pas considéré cette démarche comme étant une priorité. J’ai composé le numéro de téléphone indiqué sur la demande, mais on m’a presque immédiatement dit qu’ils ne faisaient pas de mammographies chez les femmes de moins de 40 ans. J’ai donc pensé : « Oh! D’accord! Si vous ne faites pas de mammographies chez les femmes de moins de 40 ans, je n’ai évidemment rien de grave. »
Une année s’est écoulée, je suis retournée voir mon médecin de famille qui m’a demandé si j’avais subi l’examen. Je lui ai raconté ce qui était arrivé, et elle a répondu : « Je n’ai pas dit mammographie » et a entouré et surligné le mot « échographie ». C’était le reflet de l’étendue de mon inconscience et de mon ignorance au sujet du cancer du sein. Je ne savais même pas que l’échographie mammaire existait. À ce moment-là, j’ai montré la demande de consultation à ma mère, et nous sommes allées dans une clinique privée pour que je puisse passer immédiatement une échographie. Les résultats de l’échographie laissaient d’emblée soupçonner un problème. Ils m’ont donc demandé de revenir le lendemain pour une biopsie, et d’un examen à l’autre… j’ai appris que j’étais atteinte d’un cancer du sein de stade 2 – à 24 ans. Un plan de traitement a été établi : chimiothérapie, mastectomie et radiothérapie.
Traitement – Je ne connaissais rien de la chimiothérapie, je ne savais pas ce qu’était une mastectomie ni la radiothérapie – je vivais un jour à la fois. Comme je ne savais pas grand-chose sur le cancer non plus, je suivais le courant. Je pensais : « OK, c’est ma bataille ». Comme j’aime les sports, c’est comme cela que j’ai vu la situation : presque comme un tournoi. Une partie à la fois jusqu’à ce que tu atteignes le fil d’arrivée. C’était ma façon de voir les choses. J’ai suivi tous les traitements et j’ai subi une mastectomie totale, donc toute la partie atteinte a été enlevée, et j’ai traversé le fil d’arrivée en 2014. J’étais « guérie » : quel bonheur!
J’ai fêté. J’ai fait tout ce que j’ai voulu faire. J’ai voyagé, j’ai écrit un livre numérique sur la chimiothérapie destiné aux jeunes femmes parce que j’avais l’impression qu’il y avait peu de renseignements disponibles auxquels elles pouvaient s’identifier. Je me suis engagée. J’ai documenté et partagé tout mon parcours rattaché au cancer en publiant en ligne des billets et des vidéos sur un blogue. J’ai participé à des campagnes sur les réseaux sociaux pour inciter les femmes de tout âge à faire l’auto-examen des seins, le premier de chaque mois. Au cours des 4 dernières années, j’ai participé à la collecte de centaines de milliers de dollars pour la recherche sur le cancer en courant 5 km à la Course à la vie. Je voulais simplement faire tout ce que je pouvais pour sensibiliser les gens, redonner et réaliser mes rêves – ce qui a donné naissance à l’émission The Nalie Show.
J’ai toujours voulu avoir mon propre talk-show. Je voulais simplement montrer que nous livrons tous, peu importe d’où nous venons, nos propres batailles et que nous devons vivre pleinement notre vie. Nous devons être reconnaissants pour la vie et nous concentrer sur les merveilleuses choses que nous avons au lieu de nous plaindre pour celles que nous n’avons pas. Je voulais juste prouver aux gens que nous éprouvons tous des difficultés, mais que nous pouvons les surmonter si nous changeons notre point de vue et reconnaissons la beauté dans nos batailles.
Diagnostic – Donc, tout allait bien, et 2017 devait être mon année chanceuse. C’était l’année où tous mes rêves deviendraient réalité. Puis, le 6 janvier, je me suis rendue à la salle d’urgence. Mon copain m’y a forcée parce que j’avais une toux sèche qui perdurait. Encore une fois, je n’étais pas inquiète – j’étais guérie – 3 années s’étaient écoulées. Je m’entraînais de nouveau, je retrouvais mes forces et mes cheveux avaient repoussé. J’ai passé une radiographie qui a révélé que mes poumons étaient couverts de petits nodules. C’est à ce moment-là qu’on m’a de nouveau annoncé que j’avais le cancer et qu’il était métastatique.
Vivre avec le cancer du sein métastatique – Je n’avais vu le mot « métastatique » que dans des publications sur les réseaux sociaux à la mémoire de femmes qui nous avaient quittés. Je croyais que ma vie était finie, que c’était terminé. J’allais mourir à 28 ans. L’une des choses les plus importantes que le cancer du sein métastatique m’a apprises, c’est la fausse perception qu’a la société en général, et même le milieu de la lutte contre le cancer, de ce qui distingue le cancer du sein du cancer du sein métastatique. Ce n’est pas la même chose. Il s’agit de deux types de cancers, de parcours et d’états d’esprit totalement différents. Ce qu’il y a de bien dans le partage de mon parcours initial en ligne est qu’un grand nombre de personnes qui ont communiqué avec moi luttaient contre le cancer métastatique depuis 10 ou 15 ans.
Pour moi, c’est un signe d’espoir, et je veux être celle qui va le prouver. J’ai maintenant reçu 6 cycles de chimiothérapie et, selon les scintigraphies, les résultats sont excellents – mes poumons étaient couverts de nodules, et maintenant il ne reste que quelques taches. Au premier diagnostic, j’ai mordu dans la vie à pleines dents. Je continue de le faire, mais avec encore plus d’ardeur.