Véronique se décrit comme une fille positive, fonceuse, qui aime rire et faire rire. À 31 ans,
elle a reçu un diagnostic de cancer du sein métastatique. En tant que trentenaire aux prises avec la maladie, elle
prend le temps de mieux faire connaître le cancer du sein métastatique à tous.
Prenez connaissance de l’histoire de Véronique.
Diagnostic : C’est à la suite d’un rendez-vous annuel que ma médecin de famille m’a demandé de passer quelques tests supplémentaires. Au départ, elle n’était pas inquiète puisqu’il n’y avait aucun antécédent de cancer dans ma famille. De plus, j’ai toujours bien mangé, je m’entraîne régulièrement, je n’ai jamais fumé et je ne bois pas. Quelques jours plus tard, le diagnostic est tombé : cancer du sein.
À ce moment, et tout au long des premiers mois de traitement, on ne pouvait pas confirmer avec certitude mon stade. Si je me suis assez bien remise du diagnostic initial, l’annonce des métastases, en septembre 2016 à la suite de ma chimiothérapie intensive, m’a sidérée. Environ cinq ou six mois s’étaient écoulés depuis le premier rendez-vous. J’avais 31 ans.
J’ai été atterrée par la nouvelle. Ce diagnostic de métastases était beaucoup plus difficile à accepter que mon premier diagnostic de cancer du sein. La première fois, j’étais en mode action. Je voyais ça comme une prescription à suivre. Tout allait bien aller et rapidement, j’allais entrer en rémission. Or, avec ce nouveau diagnostic, je me sentais vaincue d’avance. On m’annonçait que c’était un combat que je ne pouvais pas gagner.
La vie avec un cancer du sein métastatique : Moi qui suis une personne extravertie, je me suis alors refermée sur moi-même. Je ne savais pas comment reprendre une vie normale et composer avec la maladie de manière indéterminée. Heureusement, grâce à mon extraordinaire entourage et à mon équipe de médecins dévoués, j’ai rebâti ma confiance peu à peu et me suis retrouvée telle que j’étais, c’est-à-dire forte, fonceuse et vivante!
Dès que j’ai pu dans le processus, j’ai voulu reprendre mes activités régulières. Je fais du sport, à intensité variable, je voyage et, depuis le printemps, j’ai recommencé à travailler graduellement. Si reprendre mes activités dites plus régulières me fait du bien, il est vrai que parfois je suis confrontée à des situations particulières. Au travail, on m’a déjà demandé : « Qu’est-ce que tu as fait pour attraper le cancer? » Un tel manque de connaissances et de tact me sidère et reste confrontant. Je n’arrive pas à simplement ignorer la personne, je me sens dans le devoir de lui apprendre, de la sensibiliser.
Dans cette optique, j’aimerais que les gens sachent que le cancer est différent pour chaque personne. Cette maladie est pleine de nuances. Il ne faut pas avoir peur, dévisager les personnes atteintes et encore moins les exclurent. Le cancer du sein métastatique est mal connu et mal expliqué. Plus on éduquera les gens, moins ils auront peur, et moins on se sentira exclues.
Ma conception du temps a beaucoup changé depuis mon diagnostic de cancer du sein métastatique. À 30 ans, on se dit qu’on a la vie devant soi, que les choix d’hier nous amèneront à demain. Du jour au lendemain, tout bascule. Mais je n’ai pas envie que la maladie prenne toute la place. Maintenant, je suis dans la reconnaissance. Je suis consciente des petits moments où je me sens bien et je les vis pleinement. Je reste celle que j’ai toujours été : une fille positive, fonceuse, qui aime rire et faire rire, et surtout, qui profite pleinement de la vie!
Prenez connaissance de l’histoire de Véronique.
Diagnostic : C’est à la suite d’un rendez-vous annuel que ma médecin de famille m’a demandé de passer quelques tests supplémentaires. Au départ, elle n’était pas inquiète puisqu’il n’y avait aucun antécédent de cancer dans ma famille. De plus, j’ai toujours bien mangé, je m’entraîne régulièrement, je n’ai jamais fumé et je ne bois pas. Quelques jours plus tard, le diagnostic est tombé : cancer du sein.
À ce moment, et tout au long des premiers mois de traitement, on ne pouvait pas confirmer avec certitude mon stade. Si je me suis assez bien remise du diagnostic initial, l’annonce des métastases, en septembre 2016 à la suite de ma chimiothérapie intensive, m’a sidérée. Environ cinq ou six mois s’étaient écoulés depuis le premier rendez-vous. J’avais 31 ans.
J’ai été atterrée par la nouvelle. Ce diagnostic de métastases était beaucoup plus difficile à accepter que mon premier diagnostic de cancer du sein. La première fois, j’étais en mode action. Je voyais ça comme une prescription à suivre. Tout allait bien aller et rapidement, j’allais entrer en rémission. Or, avec ce nouveau diagnostic, je me sentais vaincue d’avance. On m’annonçait que c’était un combat que je ne pouvais pas gagner.
La vie avec un cancer du sein métastatique : Moi qui suis une personne extravertie, je me suis alors refermée sur moi-même. Je ne savais pas comment reprendre une vie normale et composer avec la maladie de manière indéterminée. Heureusement, grâce à mon extraordinaire entourage et à mon équipe de médecins dévoués, j’ai rebâti ma confiance peu à peu et me suis retrouvée telle que j’étais, c’est-à-dire forte, fonceuse et vivante!
Dès que j’ai pu dans le processus, j’ai voulu reprendre mes activités régulières. Je fais du sport, à intensité variable, je voyage et, depuis le printemps, j’ai recommencé à travailler graduellement. Si reprendre mes activités dites plus régulières me fait du bien, il est vrai que parfois je suis confrontée à des situations particulières. Au travail, on m’a déjà demandé : « Qu’est-ce que tu as fait pour attraper le cancer? » Un tel manque de connaissances et de tact me sidère et reste confrontant. Je n’arrive pas à simplement ignorer la personne, je me sens dans le devoir de lui apprendre, de la sensibiliser.
Dans cette optique, j’aimerais que les gens sachent que le cancer est différent pour chaque personne. Cette maladie est pleine de nuances. Il ne faut pas avoir peur, dévisager les personnes atteintes et encore moins les exclurent. Le cancer du sein métastatique est mal connu et mal expliqué. Plus on éduquera les gens, moins ils auront peur, et moins on se sentira exclues.
Ma conception du temps a beaucoup changé depuis mon diagnostic de cancer du sein métastatique. À 30 ans, on se dit qu’on a la vie devant soi, que les choix d’hier nous amèneront à demain. Du jour au lendemain, tout bascule. Mais je n’ai pas envie que la maladie prenne toute la place. Maintenant, je suis dans la reconnaissance. Je suis consciente des petits moments où je me sens bien et je les vis pleinement. Je reste celle que j’ai toujours été : une fille positive, fonceuse, qui aime rire et faire rire, et surtout, qui profite pleinement de la vie!