Dre Desbiens
Retour aux ressourcesLa Dre Desbiens est chirurgienne-oncologue au CHU de Québec-Université Laval. Elle est
également
chercheuse clinicienne au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et professeure de clinique à la
Faculté de médecine de l’Université Laval.
La Dre Desbiens est la responsable du Groupe canadien des essais sur le cancer à l’hôpital Saint-Sacrement du CHU de Québec. Elle est également directrice médicale du Centre des maladies du sein du CHU de Québec.
Trouver un sens à la médecine
Une fois mes études en chirurgie terminées, j’ai pratiqué en région rurale pendant sept ans. Avec mon équipe, j’ai mis sur pied un petit centre pour les femmes atteintes de maladies du sein. À l’époque, j’étais la seule femme de l’équipe et j’étais particulièrement intéressée par la sénologie.
Aujourd’hui, et depuis 1999, j’agis comme chirurgienne oncologue et directrice au Centre des maladies du sein. Dans ce centre, nous travaillons en équipe pour faire le suivi des femmes atteintes d’un cancer du sein, y compris celles dont le cancer est métastatique.
À propos du cancer du sein métastatique
Quand il est question de cancer du sein métastatique, ou de stade 4, on ne se rend pas compte des diverses formes qu’il peut prendre. Il progresse lentement dans certains cas, et des métastases très agressives se forment dans d’autres. La forme métastatique n’entraîne pas immédiatement le décès. Malgré leur cancer métastatique, certaines femmes retournent au travail et vivent pendant 20 ans! Cela s’explique par l’évolution de la maladie, qui est si différente d’une patiente à une autre; les soins doivent donc être personnalisés.
Auparavant, quand une patiente était atteinte d’un cancer du sein de stade 4, on décidait parfois de ne pas tenter le traitement chirurgical, car on croyait que ça n’en valait pas la peine. Aujourd’hui, nous en savons beaucoup plus sur la maladie. Nous opérons même les patientes qui présentent des métastases au cerveau, ce qui ne se faisait pas avant. La survie de ces femmes s’est donc considérablement améliorée, passant d’une période de 3 à 6 mois à plusieurs années.
L’avenir du cancer du sein métastatique et des soins aux patientes
Grâce à la recherche et aux études, les traitements ont évolué, les médicaments sont beaucoup plus efficaces que par le passé, la survie s’est améliorée, les effets secondaires sont mieux maîtrisés… Bref, la qualité de vie est nettement supérieure. Nous pouvons donc non seulement offrir une meilleure qualité de vie aux patientes, mais nous pouvons veiller à ce qu’elle soit adaptée à leurs besoins. Nous essayons de comprendre en quoi le diagnostic bouleversera leur vie et partons de là pour adapter les traitements et les protocoles.
Bien que de nombreux progrès aient été réalisés au cours des dernières années, il reste encore beaucoup à faire. Cela vaut particulièrement pour les femmes qui peuvent encore travailler, mais pas au maximum de leur capacité. Certaines ne peuvent pas travailler à temps plein, mais peuvent le faire trois jours par semaine. Ce compromis est parfois difficile pour les employeurs. La société doit être renseignée sur la réalité de ces femmes, et il faut trouver des solutions qui leur conviennent. Nous devons aussi pousser plus loin la recherche pour mettre au point des traitements qui ont le moins d’effets secondaires possible, de façon à ce que les patientes profitent d’une qualité de vie optimale.
Mes patientes mènent une lutte, et elle est féroce. Pour elles, chaque petite victoire compte et elles voient du positif même dans leur situation. C’est ce qui les aide à aller de l’avant. J’essaie de leur dire de profiter du moment présent, de ne pas vivre en fonction du prochain traitement. C’est pourquoi il faut aller au-delà du traitement médical. Ensemble, c’est toute l’équipe (personnel infirmier, psychologues, physiothérapeutes, nutritionnistes) qui contribue au soutien des patientes et de leur famille.
La Dre Desbiens est la responsable du Groupe canadien des essais sur le cancer à l’hôpital Saint-Sacrement du CHU de Québec. Elle est également directrice médicale du Centre des maladies du sein du CHU de Québec.
Trouver un sens à la médecine
Une fois mes études en chirurgie terminées, j’ai pratiqué en région rurale pendant sept ans. Avec mon équipe, j’ai mis sur pied un petit centre pour les femmes atteintes de maladies du sein. À l’époque, j’étais la seule femme de l’équipe et j’étais particulièrement intéressée par la sénologie.
Aujourd’hui, et depuis 1999, j’agis comme chirurgienne oncologue et directrice au Centre des maladies du sein. Dans ce centre, nous travaillons en équipe pour faire le suivi des femmes atteintes d’un cancer du sein, y compris celles dont le cancer est métastatique.
À propos du cancer du sein métastatique
Quand il est question de cancer du sein métastatique, ou de stade 4, on ne se rend pas compte des diverses formes qu’il peut prendre. Il progresse lentement dans certains cas, et des métastases très agressives se forment dans d’autres. La forme métastatique n’entraîne pas immédiatement le décès. Malgré leur cancer métastatique, certaines femmes retournent au travail et vivent pendant 20 ans! Cela s’explique par l’évolution de la maladie, qui est si différente d’une patiente à une autre; les soins doivent donc être personnalisés.
Auparavant, quand une patiente était atteinte d’un cancer du sein de stade 4, on décidait parfois de ne pas tenter le traitement chirurgical, car on croyait que ça n’en valait pas la peine. Aujourd’hui, nous en savons beaucoup plus sur la maladie. Nous opérons même les patientes qui présentent des métastases au cerveau, ce qui ne se faisait pas avant. La survie de ces femmes s’est donc considérablement améliorée, passant d’une période de 3 à 6 mois à plusieurs années.
L’avenir du cancer du sein métastatique et des soins aux patientes
Grâce à la recherche et aux études, les traitements ont évolué, les médicaments sont beaucoup plus efficaces que par le passé, la survie s’est améliorée, les effets secondaires sont mieux maîtrisés… Bref, la qualité de vie est nettement supérieure. Nous pouvons donc non seulement offrir une meilleure qualité de vie aux patientes, mais nous pouvons veiller à ce qu’elle soit adaptée à leurs besoins. Nous essayons de comprendre en quoi le diagnostic bouleversera leur vie et partons de là pour adapter les traitements et les protocoles.
Bien que de nombreux progrès aient été réalisés au cours des dernières années, il reste encore beaucoup à faire. Cela vaut particulièrement pour les femmes qui peuvent encore travailler, mais pas au maximum de leur capacité. Certaines ne peuvent pas travailler à temps plein, mais peuvent le faire trois jours par semaine. Ce compromis est parfois difficile pour les employeurs. La société doit être renseignée sur la réalité de ces femmes, et il faut trouver des solutions qui leur conviennent. Nous devons aussi pousser plus loin la recherche pour mettre au point des traitements qui ont le moins d’effets secondaires possible, de façon à ce que les patientes profitent d’une qualité de vie optimale.
Mes patientes mènent une lutte, et elle est féroce. Pour elles, chaque petite victoire compte et elles voient du positif même dans leur situation. C’est ce qui les aide à aller de l’avant. J’essaie de leur dire de profiter du moment présent, de ne pas vivre en fonction du prochain traitement. C’est pourquoi il faut aller au-delà du traitement médical. Ensemble, c’est toute l’équipe (personnel infirmier, psychologues, physiothérapeutes, nutritionnistes) qui contribue au soutien des patientes et de leur famille.